| Contact : ECOLE DOCTORALE LLSH ed-llsh@univ-grenoble-alpes.fr
 Tél: 04 76 82 40 37
 
 Catégorie : Formations disciplinaires
 
 Langue de l'intervention : français
 
 Nombre d'heures : 3
 
 Crédits/Points : 3HF
 
 Nbre d'inscrits : 18
 
 Public prioritaire : Aucun
 
 Public concerné :
 Doctorant(e)s
 
 Proposé par : LLSH- Langues, Littératures et Sciences Humaines
 
 
 
 | Lieu : Bâtiment Pluriel - Salle 013 (701 rue de la Piscine - Domaine universitaire) Observations : Pensez à signer la liste d'émargement et/ou à faire signer votre fiche de suivi !
 Début de la formation : 7 mars 2018
 Fin de la formation : 7 mars 2018
 Date fermeture des inscriptions : 6 mars 2018
 
 
 Programme : L'Ecole Doctorale LLSH est heureuse de vous convier à la conférence de Thomas Atenga, professeur à l'Université de Douala au Cameroun.
 13h30 - 15h
 
 
 Par des stratégies éditoriales de soutien ou de contestation des régimes en place, journaux, radios et télévisions sont des acteurs majeurs des transitions démocratiques en Afrique subsaharienne depuis les années 90 et « le printemps » dit de la presse. Depuis près de dix ans, que ce soit dans les presse écrite en crise systémique, que ce soit dans les radios et télévisions à capitaux publics ou privés qui bénéficient encore d’une large audience, on observe toutefois comme un retour aux tendances conservatrices qui ont longtemps gouverné les récits médiatiques durant la période du parti unique. Ceci est principalement notable en Afrique centrale où, dans plusieurs pays qui la composent, l’alternance n’a pas eu lieu. Face à cette connivence avérée entre une très grande partie des médias traditionnels et ces gouvernements, les réseaux sociaux montent en puissance et s’imposent désormais comme de véritables contre-pouvoirs. C’est la première hypothèse développée. La seconde met en évidence que dans ce contexte, internet en général et les réseaux sociaux en particuliers sont désormais au centre d’enjeux de pouvoirs (contrôle et censure, etc.). La dernière souligne que dans cet environnement sous-régional néo-autoritaire, internet et les réseaux sociaux par leurs effets de dissémination microbienne participent désormais de la construction de l’agenda médiatique et politique en contraignant médias traditionnels et politiques à travailler et communiquer autrement.
 
 
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