Objectifs :
Appropriation des spécificités historiques, esthétiques et techniques des musiques enregistrées et diffusées via des haut-parleurs ou casques, par le biais de la notion transversale d’image.

Programme :
La musique est par essence invisible. L’invention de l’écriture la rend visible. La seconde révolution technologique que constitue l’enregistrement la renvoie au domaine de l’invisible. Ce faisant, la musique de la vidéosphère retrouve une dimension corporelle, physique, conférée précisément par les potentialités propres de l’enregistrement et du microphone. Par ailleurs, l’organologie contemporaine conduit à développer des outils de visualisation du sonore (les sonagrammes notamment). Plus globalement, les enregistrements diffusés sur haut-parleurs en situation acousmatique comme le hors champ au cinéma ou au théâtre, ou encore la musique électroacoustique, concourent, par leurs qualités invisibles non instrumentées par l’œil, à développer nos capacités réceptives, plus encore que perceptives. C’est ainsi que se construit l’image sonore par ailleurs théorisé par le compositeur François Bayle (i-sons).

Pré-requis :
Aucun

Equipe pédagogique :
Vincent TIFFON - Professeur en musicologie (laboratoire PRISM – UMR7061)

Méthode pédagogique :
exposé magistral

La formation participe à l'objectif suivant :conforter la culture scientifique des doctorants dans leur champ disciplinaire ou en interdisciplinaire